Poir favoriser une meilleure connaissance de la santé sexuelle et reproductive chez les jeunes, une campagne de sensibilisation a été organisée mercredi à l’Institut supérieur pédagogique (ISP) de Kisangani.
L’initiative, portée par l’équipe d’urgence de la Biodiversité (EUB) avec l’appui de MSI RDC, vise à aider les étudiants à concilier réussite académique et responsabilité personnelle.
Organisée dans le cadre d’un programme d’éducation à la santé reproductive, cette séance a permis aux participants d’échanger autour de la planification familiale, des différentes méthodes contraceptives et du droit d’accès aux services de santé sexuelle, particulièrement pour les jeunes filles.
« Nous avons parlé de la planification familiale, des méthodes de contraception et du droit pour les filles d’accéder aux services de santé sexuelle et reproductive », a expliqué Bienvenu Kienawa, coordonnateur de l’EUB.
« L’objectif est d’offrir aux étudiants des connaissances leur permettant de mieux organiser leur vie et d’atteindre leurs objectifs. »
Informer et lever les tabous
Les organisateurs ont insisté sur l’importance d’une information fiable dans le milieu universitaire, où le manque de communication sur ces questions expose de nombreux jeunes à des risques tels que les grossesses non désirées ou les infections sexuellement transmissibles.
L’activité s’est également distinguée par un accès immédiat aux services de santé reproductive, permettant aux étudiants intéressés de bénéficier sur place des méthodes contraceptives présentées.
Des préjugés dépassés
Pour Léonce Lilembe, étudiante en première année de licence en informatique et technologie, cette séance a été révélatrice.
« J’ai compris que les méthodes contraceptives sont efficaces et non dangereuses. Grâce à cette formation, je peux éviter une grossesse non désirée et poursuivre mes études sans interruption.
Une campagne à plus grande échelle
Après l’ISP Kisangani, la campagne se poursuivra dans quatre autres établissements universitaires de la ville, notamment l’Institut supérieur de commerce (ISC), l’Institut supérieur des techniques médicales (ISTM) et l’Université libre du Kongo (ULK).
Cette série d’activités vise à sensibiliser davantage les étudiants et à briser le tabou entourant la sexualité dans les milieux académiques.
Augustin Tsheza


