Les déplacés de Kabamba dans le territoire de Kabare au Sud-Kivu, attendent toujours une assistance gouvernementale. Entre promesses non tenues et lenteur administrative, le silence de Kinshasa scandalise.
Depuis des semaines, les autorités locales alertent sur la gravité de la situation. Mais aucune intervention concrète n’a suivi. “Nous avons envoyé plusieurs rapports à la hiérarchie, sans réponse”, confie un responsable communal, visiblement découragé.
Les déplacés, eux, ne comprennent plus. “Où est notre gouvernement ?” crie un vieil homme, en montrant ses enfants faméliques. “Nous avons voté, mais personne ne nous protège.” Ces mots traduisent la colère croissante d’une population trahie par ses dirigeants.
Les experts en gouvernance dénoncent une gestion calamiteuse des crises humanitaires. “L’absence d’un plan d’urgence provincial montre les limites d’un État qui ne prévient ni ne répond”, analyse un politologue de Bukavu.
À Kabamba, les promesses ne nourrissent personne. Seule une réponse forte, coordonnée et humaine peut éviter que cette tragédie ne devienne un scandale de plus dans l’histoire oubliée du Sud-Kivu.

									 
					
