Très difficile dans la ville de Kisangani de se réveiller sans écouter les cas de vols mains armés et cambriolages !
Cinq familles ont été victimes d’un cambriolage armé dans la nuit de ce samedi 20 décembre 2025, aux environs d’1 heure et 2 heures du matin, au bloc Cimestan, dans la commune de Kisangani.
Selon les témoignages recueillis auprès des victimes, les assaillants, lourdement armés et opérant en grand nombre, ont mené leur opération sans tirer le moindre coup de balle. Ce mode opératoire, discret mais redoutablement efficace, n’a laissé aucune chance d’alerte ni de secours aux habitants pris pour cibles. Plusieurs biens de grande valeur ont été emportés, notamment une moto, des téléviseurs, des amplificateurs, ainsi que d’importantes sommes d’argent. Cet incident intervient dans un contexte d’insécurité grandissante au bloc Cimestan. Depuis le début de la semaine, les habitants rapportent que des coups de feu sont régulièrement entendus la nuit, accentuant la psychose au sein de la population. La situation est d’autant plus préoccupante que Cimestan ne dispose d’aucun sous-commissariat de la Police nationale congolaise, alors qu’il s’agit d’une grande agglomération en pleine modernisation. Autre fait troublant relevé par les riverains : la présence, depuis un certain temps, de plusieurs militaires dans ce coin de la ville. Pourtant, les bandits semblent opérer sans la moindre crainte, défiant ouvertement cette présence.
Des interrogations persistantes de la population: les malfaiteurs défient-ils la présence des militaires, ou ces derniers assurent-ils uniquement la garde de leurs commandants, au détriment de la sécurité de la population civile ? Face à cette situation, les habitants lancent un appel pressant aux autorités compétentes pour le renforcement urgent de la sécurité et l’installation d’une unité de police permanente afin de protéger les personnes et leurs biens.
Des cas récents étaient vers météo, bloc des musiciens, dans les communes de Mangobo, Makiso, Tshopo, Kabondo et Commune Kisangani. Certains présumés criminels et bandits mains armés sont arrêtés mais, ces actes continuent.
Aux autorités de renforcer les patrouilles mixtes pendant cette période des festivités, pour que les tshopolaises et tshopolais, Boyomaises et boyomais fêtent en toute sécurité.
Augustin Tsheza



