À Bunyakiri, les violences envers les jeunes filles perdurent, alors que les mesures de protection restent insuffisantes, dénoncent les observateurs et victimes locales.

Les filles de Bunyakiri continuent de vivre dans la peur quotidienne. Les violences sexuelles et les discriminations limitent leur accès à l’éducation, à la santé et à une vie normale. Le Club des filles reporters tire la sonnette d’alarme sur l’inefficacité du processus de pacification dans le territoire de Kalehe.

Selon Ishara Byaluhu Archangela, aucune initiative concrète ne vise à améliorer la sécurité des filles. Les interventions actuelles sont jugées symboliques et ne répondent pas aux besoins fondamentaux des jeunes victimes. “Il faut des actions visibles et durables, pas seulement des promesses sur papier”, insiste-t-elle.

Les habitants de Bunyakiri expriment leur exaspération face à cette situation. Une mère de famille raconte : “Nos filles ne peuvent pas marcher seules dans le village sans être menacées. Nous voulons que nos voix soient entendues par les autorités.

Des experts en protection de l’enfance soulignent que les conséquences des violences non traitées sont lourdes. Dr. Mupenda, spécialiste en santé mentale, note que “les traumatismes subis par les jeunes filles ont un impact durable sur leur santé psychologique et sur le développement social de toute la communauté.”

Face à ce constat, le Club des filles reporters appelle à la mise en place immédiate de mesures concrètes, telles que la création de centres d’écoute, des campagnes de sensibilisation et une application stricte des lois protégeant les jeunes filles. L’objectif est clair : garantir que chaque fille puisse vivre dans la dignité et la sécurité.

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