Les agents et cadre des Services de l’état civil et de la population de la ville province de Kinshasa, plaident pour «  la digitalisation » de base de données de leurs services.

Ils étaient prés de 180 agents et cadres des Services de l’état civil et de la population de la ville province de Kinshasa, réunis à l’occasion de la 8è édition de l’atelier d’évaluation de toutes les activités de l’année en cours avant de faire la projection pour l’année 2026.

C’était un exercice houleux pour ces participants venus  de toutes les 24 communes de Kinshasa, de passer au peigne fin toutes les réalisations de l’année 2025, d’en dégager les défis et enfin de planifier pour 2026. Une cartographie détaillée et actualisée, en était sortie avant d’être présentée au ministre provincial de l’Intérieur.

S’exprimant à cet effet, le Point focal état civil du ministère provincial de l’Intérieur, Monsieur Noel Luenda, a relevé l’importance de la digitalisation des Services de l’état civile et de la population, dont la phase pilote a été lancée au cours de cette année dans la commune de Kintambo.

Se tenant donc à  la porte de l’année 2026, il souhaite ceci : « Nous comptons étendre ce projet  dans les 12 communes qui sont en jumelage avec les communes belges. Nous comptons  vraiment rendre nos services effectifs , améliorer le rendement de nos services par rapport au taux d’enregistrement à l’état civil et de la population ».

A côté des défis, soulignons que les Services de l’état civil et de la population de Kinshasa ont  connu une grande performance en terme justement d’enregistrement des  naissances à l’état civil.  Le taux d’enregistrement des naissances ont progressé à 61%.

Conscient de l’énormité des défis auxquels ces Services sont confrontés, le ministre provincial de l’Intérieur estime qu’en plus de la digitalisation, il faudra aussi penser à  la vulgarisation de l’acte de décès. Il l’avait dit en ces mots; « Aujourd’hui dans nos familles, l’acte de décès parait comme un acte qui ouvre la porte à  la mort. Dans la vie d’un être, il y a des actes qui sont vraiment important notamment l’acte de naissance , l’acte de mariage et l’acte de décès », a insisté le ministre provincial de l’Intérieur, Monsieur Jeannot Kano.

Cette 8è édition de l’atelier des Services de l’état civil et de la population, tenue avec l’appui de l’UNICEF, de Brullocalis, structure belge, et de la contribution des agents de ces Services eux-mêmes,  s’était clôturée par une petite cérémonie d’échange des vœux.

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