Les prestataires en première ligne face aux épidémies du Sud-Kivu racontent leurs combats et leurs espoirs. Une formation de quatre de la DPS leur redonne confiance et outils. Cette formation a débuté mardi 11 novembre 2025.

« L’an dernier, j’ai vu mourir trois enfants de choléra en une seule journée », raconte Mado, infirmière à Shabunda, la voix tremblante. Autour d’elle, d’autres acquiescent. Tous ont connu l’impuissance.

La DPS du Sud-Kivu veut briser ce sentiment d’abandon. Pendant quatre jours, ces femmes et hommes apprennent à identifier rapidement les foyers de contagion et à mobiliser les communautés.

« Avant, on n’avait même pas de gants, ni de savon, ni d’affiches d’alerte », ajoute un infirmier de Fizi. La formation leur offre non seulement du matériel, mais surtout une méthode.

« Une épidémie, c’est une course contre la montre », martèle Justin Bengheya. « Ce que nous transmettons ici, c’est une culture de la vigilance et de la réaction rapide».

Dans la salle, les regards se rallument. « Cette fois, nous serons prêts », affirme un participant. Pour eux, la riposte n’est plus un mot administratif, mais un engagement personnel.

Ces témoignages disent tout : au Sud-Kivu, la santé publique se joue à hauteur d’homme, entre peur, courage et solidarité.

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