Plus d’un an après les inondations meurtrières de mai 2023 à Bushushu et Bunyakiri, dans le territoire de Kalehe, de nombreux enfants issus des familles sinistrées peinent encore à retrouver une scolarité normale.
Si certains n’ont jamais repris le chemin de l’école, faute de fournitures scolaires, d’autres y vont chaque jour sans uniformes ni matériel, fragilisant davantage leur apprentissage.
Selon Bulimwengu Marara Frédéric, responsable de l’Union des Jeunes pour le Développement Intégral (UJDI), la situation devient préoccupante. « Beaucoup de familles n’arrivent pas à couvrir les frais scolaires, les enfants se retrouvent déscolarisés ou marginalisés au sein même des classes », a-t-il alerté.
Face à ce constat, l’UJDI appelle à une mobilisation urgente des autorités, des organisations humanitaires et de toutes les bonnes volontés. L’objectif est d’éviter que ces enfants, déjà marqués par les traumatismes des catastrophes naturelles, ne sombrent dans une exclusion éducative durable.