Dans plusieurs zones de santé du territoire de Basoko dans la province de la Tshopo, de nombreux patients de M-pox se retrouvent sans accès aux soins médicaux appropriés et se tournent vers des traitements traditionnels, alimentant ainsi une hausse inquiétante des cas.

Les zones de santé de Basoko, Basali et Yalimbongo figurent parmi les plus touchées. À Mongandjo et Yahila, dans les zones de santé de Basali et Yalimbongo, plusieurs personnes dépourvues de moyens financiers privilégient les remèdes traditionnels, faute de pouvoir se rendre dans les structures sanitaires.

La situation s’est aggravée après le décès d’une femme connue sous le nom de Sisca, au village Mongandjo poste.

Depuis, au moins cinq cas supplémentaires ont été enregistrés dans le village Licencié, groupement Ngoy, dans le secteur de Bangelema-Mongandjo.
Les patients recensés sont : Korombo (43 ans), Anye (23 ans), Loasi (17 ans) et Véro (9 ans). Tous se trouvent en grande difficulté pour accéder aux soins modernes et se contentent de traitements indigènes, faute de moyens financiers.

La situation est particulièrement préoccupante pour Anye, âgée de 23 ans et enceinte. Sans possibilité d’assurer un suivi prénatal régulier, elle et son futur enfant sont exposés à un risque élevé de contamination et de complications.

Face à cette urgence sanitaire, un appel pressant est lancé au gouvernement central et provincial, ainsi qu’aux partenaires de santé, pour une intervention rapide. La mise en place d’une campagne de vaccination, l’approvisionnement des zones touchées en médicaments et la sensibilisation communautaire sont jugés essentiels pour éviter de nouvelles pertes en vies humaines.

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