Mongandjo, territoire de Basoko dans le province de la Tshopo, une jeune femme du nom de Motondi Solomo Sisca, âgée de 20 ans, est décédée ce samedi 1er novembre 2025 au centre de santé de Mongandjo Poste des suites du M-pox (variole du singe), après une semaine de traitement.

Selon les sources locales, plusieurs autres cas suspects ont été signalés dans la région. Les habitants déplorent le manque de moyens financiers et de structures adéquates pour assurer une prise en charge médicale efficace.

« Nous remarquons certaines personnes présentant des boutons sur le corps. Faute de moyens, beaucoup se plaignent et préfèrent recourir au traitement traditionnel, ce qui aggrave parfois leur état. L’État congolais et ses partenaires doivent agir pour éradiquer ce fléau à travers des campagnes de vaccination », a déclaré Jean Claude Lokumete, habitant de Mongandjo centre.

Les autorités sanitaires de la zone de santé de Basali confirment que d’autres cas de M-pox ont également été observés à Yahila, dans la zone de santé de Yalimbongo, toujours dans le territoire de Basoko.

La défunte, diplômée d’État, laisse derrière elle un bébé âgé d’un mois. L’enfant, désormais orphelin de mère, pose un sérieux problème de prise en charge, selon des proches.

Face à cette situation, les habitants appellent les autorités locales à renforcer la surveillance communautaire, notamment en alertant rapidement tout cas suspect dans les zones rurales. Ils demandent également que les soins d’urgence soient prodigués sans condition financière préalable, afin d’éviter d’autres pertes humaines.

« Les autorités et le personnel soignant doivent collaborer étroitement pour assurer une réponse rapide aux cas signalés. L’argent ne devrait pas être un obstacle à la vie », a conclu M. Lokumete.

Le village de Mongandjo se situe dans la zone de santé de Basali, territoire de Basoko, dans la province de la Tshopo, en République démocratique du Congo.

Augustin Tsheza

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