La République démocratique du Congo fait de nouveau face à la maladie à ebola de la souche zaïre, dont les premiers cas ont été signalés dans la zone de santé de Boulape, située dans le territoire de Mweka au Kasai.

Sur les 6 échantillons venus de la zone de santé de Boulape, réceptionnés à l’Institut national de recherche-biomédicale (INRB),  5 se sont avérés positifs à ébola de souche Zaire. S

Selon le minsitre congolais de la Santé publique, Hygiène et Prévoyance sociale, qui l’a annoncé ce jeudi, 04 septembre 2025, lors d’un point de presse, il s’agit ici de la 16è épidémie du virus ebola enregistrée.

Au total pour cette zone de  santé, a  confirmé le ministre, le Docteur Roger Kamba; «  il y a eu 28 cas qui ont été répertoriés et 15 décès. Ce qui nous fait un pourcentage de létalité de 53, 6% ».  C’était avant de souligner ceci:  » Ebola est une maladie grave qui se propage par contact direct avec les fluides corporelles  d’une personne malade ou d’une personne décédée ou encore par la manipulation d’un animal mort infecté. Le danger que nous avons avec cette maladie, de ce taux trés élévé de mortalité  et cette contamination directe ».

Face donc à cette ménace, le Gouvernement assure que le Centre d’opérations d’urgence de santé publique, qui est le bras de réponse rapide de l’Institut national de santé publique, a déjà réagi en déployant des équipes parties de Kinshasa pour cette zones de santé de Mweka. Sauf imprévu, une autre équipe va quitter Kinshasa demain pour réjoindre celle qui est déjà au Kasai.

 » (…) ceci nous permet d’adapter notre réponse à cette maladie. Cette réponse consiste d’abord à la surveillance de tous les  cas contacts, qui ont été directement ou indirectement en contact avec les malades  ou les décès. Ensuite, à administrer le vaccin, parce qu’heureusement pour la souche Zaire, nous avons un vaccin. Mais pour le déployer; nous devrons nous assurer  de toute la logistique qui est en cours, et pour les malades la prise en charge est immédiate de leurs symptomes mais aussi nous avons à l’occurence un traitement spécifique », a rassuré le ministre.

Le Gouvernement exhorte la population de signaler immédiatement  tous cas suspect au centre de santé le plus proche, soit directement, soit via le numéro vert 151.

Il est donc strictement interdit de toucher les malades, les personnes décédées, parce que la contamination est directe.  Aussi, le Gouvernement interdit toute manipulation des animaux morts, et exhorte la population à pratiquer l’hygiène des mains  de manière trés rigoureuse.

« Nous demandons à la population de rester calme, parce que vous savez que nous avons une grosse expérience dans la gestion d’Ebola », a conclu ce membre du Gouvernement, visiblement confiant.

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