Le Bureau des Nations unies pour la réduction des risques de catastrophe (UNDRR) estime trés important l’implication des communautés dans la prise de toutes les décisions liées à la gestion des catastrophes.

Selon sa responsable en charge du contenu et des canaux, qui intervenait le mercredi, 03 septembre 2025 au webinaire, organisé par le Réseau des Médias africains pour la promotion de la Santé et de l’Environnement (REMAPSEN) sur le thème : « Comprendre les enjeux économiques de la réduction  des risques de catastrophe », l’appui de l’UNDRR est plus technique. Il est apporté aux gouvernements pour le développement des politiques nationales afin de parvenir à la réduction des risques de catastrophe.

Ainsi, l’un des points sur lesquels insiste cette agence des Nations unies, et qui a un rôle essentiel pour la  résilience des communautés ; « C’est la lutte contre la pauvreté et le développement des systèmes de protection sociale ». Parce que d’après Madame Fanny Langella, les catastrophes discriminent, elles ne traitent pas  tout le monde de la même manière. Le risque n’est pas égal pour tous (…). Ce qui fait que les inégalités sont visibles, augmentant les risques et affectent la résilience.

«  Donc, nous travaillons notamment sur comment intégrer une perspective de réduction des risques de catastrophe dans le système de protection sociale. Comment inclure les communautés dans les prises  de décision qui les concernent sur la réduction des risques », a-t-elle indiqué.

Une démarche capitale dans la gestion de risque. Car, les solutions qui sont souvent  pensées ailleurs ou encore par les autres ne s’adaptent toujours pas aux réalités locales.

« L’un de nos messages clés, est que la réduction des risques concerne toute la société, cela doit amener à un dialogue social  inclusif qui met tout le monde au tour de la table », a recommandé la responsable du contenu et des canaux de l’UNDRR lors de cet échange virtuel auquel près de 60 journalistes, membres du REMAPSEN, avaient participé.

Pour l’UNDRR, il est important d’inclure tous les représentants, tous les membres de la communauté dans la prise de décision. Il en est de même pour les personnes vivant avec handicap, qui dans la plupart des cas,  sont laissées derrière dans les catastrophes.

L’efficacité de la communication  sur les risques

C’est une stratégie, qui vaut tout son sens. Car, elle permet de prévenir les risques à venir. Et pour réussir sa mise en place, les communautés doivent se sentir concernées. Elles doivent participer à la prise de décisions, qui les concerne.

Cette communication devra être efficace et permanente  à travers des programmes de sensibilisation, d’éducation…

« Nous, on a un message important sur la communication de risque, c’est que la communication de risque, ça ne peut pas être le Gouvernement, l’agence nationale des catastrophes (…) il s’agit d’un dialogue. Les populations locales connaissent leurs réalités, elles ont des solutions et donc, il faut vraiment que ça soit à travers un dialogue que l’on peut informer, et trouver ensemble  des solutions »,   a confié la Responsable en charge du contenu et  des canaux de l’UNDRR, Madame Fanny Langella. C’était avant d’exhorter les professionnels des médias à nourrir ce dialogue en contant la réalité des communautés mais aussi les solutions locales.

 

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