Dans le territoire de Kalehe, précisément dans l’aire de santé de Lemera, village de Kasheke, des centaines de déplacés internes vivent dans des conditions qualifiées d’inhumaines.

Selon le leader local Thierry Kasisi, ces familles, venues se réfugier après la prise de Bukavu par le M23 il y a plus de sept mois, sont éparpillées dans les sous-villages de Tsisheke, Buzunga, Mudusa et Kabumbiro. Jusqu’à ce jour, aucune organisation humanitaire ne leur a apporté un soutien.

Face à cette situation de grande détresse, les déplacés survivent difficilement, sans abri décent ni accès régulier à la nourriture et aux soins de santé. Les enfants, les femmes enceintes et les personnes âgées sont les plus exposés, ce qui accentue les risques de malnutrition et de maladies. Les témoignages recueillis sur place font état d’un désespoir grandissant au sein de ces communautés oubliées.

Pour alerter les instances compétentes, la notabilité locale, appuyée par le comité humanitaire de base et les forces vives, a adressé un plaidoyer officiel à la coordination d’OCHA et à d’autres organisations nationales et internationales. Ces acteurs sollicitent une intervention rapide afin de garantir une assistance d’urgence, et éviter que cette crise silencieuse ne vire en catastrophe humanitaire.

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