À Uvira dans la province du Sud Kivu à l’est de la République démocratique du Congo, la campagne de vaccination contre le Mpox se distingue par une approche mobile, pensée pour rapprocher les services de santé des populations.
Plutôt que d’attendre les bénéficiaires dans les centres de santé, des équipes de vaccinateurs sillonnent les aires de santé et se déplacent jusque dans les villages. Cette stratégie vise à lever les barrières d’accès, notamment pour les habitants des zones reculées ou pour ceux qui hésitent encore à franchir les portes des structures médicales.
Pour les autorités sanitaires, cette méthode constitue un moyen efficace d’accroître la couverture vaccinale et d’assurer une meilleure équité dans l’accès à la prévention. « Nous voulons que personne ne soit laissé de côté », explique le médecin chef de zone, Dr Panzu Nimi.
Les équipes mobiles représentent ainsi un maillon essentiel dans le maillage sanitaire local, en garantissant une présence directe auprès des communautés.
Au-delà de l’aspect technique, l’approche mobile est aussi un geste de confiance envers la population. Elle témoigne de la volonté des autorités de s’adapter aux réalités locales, souvent marquées par des difficultés de transport et des réticences face à la vaccination. En allant au-devant des habitants, la riposte devient plus participative et plus proche des besoins réels des familles, ce qui peut renforcer l’adhésion sociale à la lutte contre le Mpox.